Les indignés de la fac (première partie)
Il n’était que 9 heures. Les étudiants étaient là, les uns occupés à bavarder, les autres à feuilleter brochures et livres. Certains, les visages émaciés, le cœur lourd, cogitaient : tête baissée, le menton logé dans la paume des deux mains. Ils avaient peur aussi. Peur d’affronter cette réalité qui voulait que, désormais, la valeur des diplômes s’arrêtât au seuil du marché de l’emploi. Scotty avait…